Hyperhidrose axillaire – ou transpiration excessive des aisselles – est une pathologie courante qui touche entre 3 et 5 % de la population, parfois avec une composante génétique. Cette problématique, souvent mal comprise, est parfois perçue comme un manque d’hygiène ou un signe d’émotivité excessive. Cependant, elle découle d’une hyperstimulation du nerf sympathique par l’hypothalamus, sans que les raisons de cette réponse accrue soient clairement établies.
Une condition invalidante avec impact psychologique
Cette sudation excessive crée un cercle vicieux : l’angoisse causée par la transpiration renforce encore l’activation de l’hypothalamus, augmentant ainsi la production de sueur indépendamment de la température ambiante. Les conséquences visibles (auréoles, odeurs désagréables) ont un impact considérable sur la qualité de vie, poussant les patients à se replier sur eux-mêmes, à multiplier les douches et à utiliser des produits antitranspirants, parfois irritants. Cette situation peut également influencer leurs choix vestimentaires, accentuant l’isolement social.
Diagnostic et prise en charge médicale
Un diagnostic médical est crucial en cas d’hyperhidrose des aisselles. La forme la plus courante, l’hyperhidrose primaire, se caractérise par une sudation bilatérale qui cesse la nuit. Le médecin écartera d’autres causes possibles, telles que la prise de certains médicaments, des déséquilibres hormonaux (comme une pathologie thyroïdienne), le diabète, ou des troubles neurologiques. Si une cause sous-jacente est identifiée, on parle alors d’hyperhidrose secondaire, nécessitant un traitement spécifique de la pathologie en question.
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